Kaamelott : Premier volet, du pouvoir audiovisuel lyonnais

Du 30 mars au 2 avril 2023, l’Auditorium de Lyon accueillait les débuts de la tournée Kaamelott : Premier volet. Un succès retentissant si l’on en croit la billetterie qui a affiché complet. On peut le dire, monsieur Alexandre Astier sait nous divertir en attendant le deuxième volet, encore en préparation.

Une expérience aussi musicale que cinématographique

En proposant cette version de son film sorti en juillet 2021 et réalisant plus de 2,5 millions d’entrées, le natif de la ville des Lumières ne cesse de nous bluffer avec toutes ses casquettes : réalisateur, producteur, scénariste, metteur en scène, acteur, compositeur ou encore musicien. Alors qu’il avait en effet enregistré la bande-son du film à l’Orchestre National de Lyon avec le compositeur Franck Strobel, il peut désormais défendre celle-ci grâce à une représentation cinématographique et musicale saisissante. Qui plus est devant des milliers de personnes. Un honneur pour lui, qui s’est d’ailleurs ainsi confié à France 3 Auvergne-Rhône-Alpes : « La musique dans un contexte comme ici, vous ne pouvez pas y échapper. (…) Le tapis roulant de la soirée est entièrement déterminé par les événements musicaux du film ».

Un producteur attaché à ses racines

Et même si le deuxième opus ne promet pas de sortie imminente, ce dernier sera une nouvelle fois réalisé par Regular Production, la société de production lyonnaise de notre cher Alexandre. De même, il dévoilait, toujours au micro de France 3, que « le tournage devrait commencer cette année, en partie en Auvergne-Rhône-Alpes ». En effet, le réalisateur s’était déjà rendu dans le parc naturel régional du Pilat ou encore au château de la Bâtie d’Urfé, non loin de Lyon pour tourner. Divers studios de cinéma de la région ont eux aussi participé à la production, notamment en ce qui concerne les effets spéciaux et décors. L’artiste évoquait également le fait « qu’il y aurait il y a des anciens et des nouveaux ». Et parmi ces anciens, on se souvient, entre autres, de Franck Pitiot (Perceval) étant à l’origine du Studio Pilon, ou même de Jacques Chambon (Merlin), tous deux bien connus voire habitués du studio Anatole.

On ne peut donc que saluer ces initiatives, permettant le rayonnement de la ville et de la région lyonnaise, vis-à-vis du marché audiovisuel en particulier. Cela engendre de l’emploi et une mise en avant des talents locaux. Un impact positif, force est de constater, non-négligeable. En attendant, si vous avez loupé la première salve lyonnaise, n’ayez crainte, une dernière date est d’ores et déjà prévue le 23 septembre prochain à la halle Tony Garnier.